la semaine dernières je fus appelé sur
un forage qui c’est révélé sec sur 140 mètres après que le
trépan eu traversé de nombreuses couches d’argiles bariolées. Avant de me
rendre chez le propriétaire je consultais la carte géologique de la région et
je constatais que la parcelle se situait sur une zone géologique particulièrement difficile
car très fracturée et friable, terrain qui s’éboule sur le marteau, donc risque
de blocage de l’outil et difficultés de le récupérer. Lorsque j’arrive sur les
lieux l’entrepreneur de forage m’explique ses déboires et me demande s’il
existe une zone stable traversée par une veine qu’il pourrait percer sans
rencontrer les problèmes du premier forage .Après une demi heure de prospection
j’avouais que il était impossible de trouver un endroit ou le sous sol ne soit
pas bouleversé, mais je marquais un emplacement que l’entrepreneur, en accord
avec le propriétaire décide de forer. Le matériel est transporté au point
indiqué, après les réglages de la machine les travaux commencent. Aussitôt pas
de surprise on retrouve le même type de sol argiles bariolées puis calcaire
encore des sédiments multicolores, et la le trépan semble traverser une zone
plus franche plus
dure, nous sommes à 40
mètres . L’équipe semble satisfaite mais comme il
commence à faire tard, la poursuite des travaux et remise au lendemain .Ce
forage me tenant a cœur le lendemain je retourne sur les lieux dans le courant
de l’après midi et quelle ne fut pas ma déception de constater que l’équipe
semblait être en être empêtrée dans de sérieuses difficultés .Effectivement le
marteau ayant rencontré une sorte d’aven se coinça, juste avant de pénétrer
dans une zone très humide , prémices de l’eau que j’avais senti .Il fallu une
journée a l’entrepreneur pour sortir son matériel du trou de forage on imagine
son angoisse lorsqu’on sait qu'un marteau coûte la bagatelle de7000 ou 8000
euros à lui seul, sans compter les barres qui permettent de descendre le trépan
et que l’on rajoute chaque trois mètres de profondeur .enfin le forage s’arrêta
la car pour continuer les travaux la technique à mettre en œuvre était beaucoup
trop onéreuse pour le propriétaire .
Client,
foreur, sourcier, tout le monde se sent frustré. Voila un type d’échec qui ne
m’est pas imputable, je reste persuadé que l’eau était abondante dans les 90 Mètres mais
la nature en a décidé autrement et a remporté la baille, protégeant
son trésor inestimable. C’est bien ainsi, l’homme ce prédateur de la planète ne
peut pas toujours gagner
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