Depuis ma première prospection il y a vingt cinq ans, qui par bonheur a été une réussite , car mes deux méthodes de recherche sur plan cadastral au pendule et sur le terrain ce sont révélées exacte .Encouragé par cet exploit , car pour moi ça en été un, je me sentais investi d'un don infaillible , une lumière illuminait mon intérieur ,une auréole flottant au dessus de ma tête .Je remerciais tout les saints du paradis , et en particulier Saint Antoine qui parait il fait tout trouver et pourquoi pas de l'eau . Mes évaluations de profondeur , de débit ,étaient d'une telles exactitude qu'elles laissaient le foreur bouche bée . Vingt cinq ans plus tard qu'en est il, quel constat puis je faire de toutes ses années mêles de satisfaction , de joie disons le , et de déceptions ? Je n'ai pas le sentiment que mes méthodes d'évaluation de la profondeur, du débit, à chaque échec réévaluées , rajustées , repensées aient portées leurs fruits . Inlassablement les mêmes erreurs sont reproduites , le seul mode sans échec qui fonctionne , ou presque toujours , est la connaissance parfaite du terrain , ses possibilités aquifères , et les nivaux auxquels se situes l'eau souterraine , qu'il s'agisse d'une nappe ou d'une veine .Déterminer un point de forage n'est pas le plus difficile , car on jalonne sur un ressenti bien précis , ressenti familier bien connu du praticien avec deux belles réactions qui sont sensées représenter les deux bords d'une veine. Sur ce même ressenti le forage précédent c'est révélé aquifère et le dernier forage preuve en est, la profondeur pressentie étant atteinte et même dépassée de plusieurs mètres il n'y a rien si ce ne sont des sédiments poussiéreux, qui remontent désastreusement par l'orifice de perçage . Il est vraie que mes instruments se meuvent différemment sur des sous sols caverneux, failles sèches et j'ai pu vérifier l'exactitude de mes sensations lors de forassions où j'étais présent sur le chantier. Donc mes instruments ne fonctionnent pas selon un principe immuable quelque soit la nature du terrain sur lequel je prospecte, c'est à dire toujours dans un même sens. Par conséquent lorsque vous avez marqué un point avec des réactions bien saines , sans équivoques ,celles qui normalement sont celles de l'eau, si le forage est sec, alors je crois qu'il est temps de se poser des questions sur la sourcellerie et ses pratiques. Ce" don" comme disent certains. Quelques fois je me demande si je ne fait pas l'objet d'une illusion , d'un leurre, la sourcellerie serait elle une blague inoffensive ? Peut-être, mais pas pour tout le monde et en l'occurrence pour la personne qui en fait l'objet car un forage à un coût . Tout les sourciers croient en leur potentiel , à leurs facultés et c'est exact que bien souvent les résultats sont là. Mais que diantre à t-il ressentir lorsque il n'y a pas d'eau? pour ma part je me sens trahis, désabusé , et mal à mon aise face au propriétaire qui va payer un trou vide , parce que il vous a fait confiance , parce que vous l'avez fait rêver. Les sourciers sont peut être des marchants d'illusions car illusionnés eux même . La majeure parie des foreurs ne croient pas aux sourciers , mais ne le disent pas , car le sourcier est la base de leur fond de commerce ,ils demandent toujours aux clients ou ils doivent faire le trou , car s'ils désignaient un emplacement eux même sur le terrain , ils devraient assumer pécuniairement en cas d'échec, donc l'entière responsabilité du résultat final repose sur le sourcier. Vous qui devez demain faire exécuter un forage , ne blâmez pas le sourcier, cette aimable personne , qui vous conseille qui vous dit bien que le risque 0 n'existe pas mais que vous n'entendez pas parce que il est sourcier , il a eu des réussites , il va vous trouver de l'eau . La tâche est ardue pour lui , on ne lui concède aucun droit à l'erreur .
Sourcier depuis presque 30 ans , j'ai prospecté sur toutes sortes de terrain , des garigues Nîmoises à la mer et de la plaine à la montagne .Pourtant malgré mes réussites ,les échecs inévitables m'ont toujours renvoyé vers cette interrogation : Et si la sourcellerie n'était qu'illusion ? .................. ema30@laposte.net
jeudi 6 février 2014
sources au fond des mers.
Il existe au fond des mers de véritables sources d’eau douce, issues du jaillissement de rivières souterraines. Ces sources peuvent-elles être exploitées par des pays en manque d’eau ? Une expérience a été tentée avec succès en juillet 2003 à moins d’un kilomètre des côtes françaises et italiennes, au large de Menton et Vintimille. Une société spécialisée, Nymphéa Water, a réussi à capter la source de la Mortola, à 36 mètres de profondeur. Le système doit être testé pendant un an. Reste que de telles sources offrent des quantités d’eau modestes à l’échelle des besoins d’un pays (en France, les eaux souterraines marines ne représentent que 1,5 % de l’ensemble des eaux souterraines) . De plus, la technique d’extraction est coûteuse.
réflection d'un confrère
Comment une veine dans laquelle circule un courant d’eau souterrain, située à plusieurs mètres sous la surface, parfois quelques centaines, peut-elle, par sa présence, provoquer une réaction nette, précise, sans équivoque, sur la baguette de sourcier par l’intermédiaire de la personne qui la manipule ?A cette question ne figure aucune réponse scientifique aussi nette et précise que la réaction provoquée sur la baguette du sourcier lors de la rencontre d’une veine d’eau souterraine, et pourtant...
.
.. Pourtant il faut bien admettre que cette réaction existe, tant et si bien que la quasi totalité des recherches de sources en profondeur est effectuée par des sourciers, avec parfois des taux de réussites totalement déconcertants, troublant même la communauté scientifique, qui ne peut, tout comme les sourciers, fournir aucune explication rationnelle à ce phénomène dont la pratique est ancestrale
Alors, grande est la tentation d’attribuer à cette réaction au demeurant surprenante des vertus paranormales.
De se laisser glisser lentement vers des pensées mystiques et des divagations parareligieuses.
Quel ne fut en effet mon étonnement mêlé de crainte, lors de ma première réaction de baguette à l’approche d un supposé passage d’ eau.
Alors à qui ou à quoi peut-on attribuer ces possibilités, à l’instrument c’est à dire la baguette, ou bien au personnage qui l’utilise ?
A n’en pas douter, il s’agit d’une sensibilité particulière de la part du sourcier, un peu comme un art ou une faculté, en vertu du don que le sourcier possède, qui lui permettrait peut-être de ressentir inconsciemment les différences infimes du champs magnétique ou électrique générées par l’eau en mouvement dans le s
De se laisser glisser lentement vers des pensées mystiques et des divagations parareligieuses.
Quel ne fut en effet mon étonnement mêlé de crainte, lors de ma première réaction de baguette à l’approche d un supposé passage d’ eau.
Alors à qui ou à quoi peut-on attribuer ces possibilités, à l’instrument c’est à dire la baguette, ou bien au personnage qui l’utilise ?
A n’en pas douter, il s’agit d’une sensibilité particulière de la part du sourcier, un peu comme un art ou une faculté, en vertu du don que le sourcier possède, qui lui permettrait peut-être de ressentir inconsciemment les différences infimes du champs magnétique ou électrique générées par l’eau en mouvement dans le s
sur le terrain
Je suis contacté par téléphone par les personnes désireuses de faire pratiquer un forage afin de leur assurer une ressource en eau sur leur propriété .Mon adresse est connue le plus souvent par le "bouche à oreille" ou par un foreur qui transmet mes coordonnées, je suis contacté également suite à mes annonces sur les hebdomadaires gratuits. Lorsque j'arrive chez le client , j'aime bien discuter un instant avec lui avant de commencer ma recherche, cela permet de faire connaissance, afin qu'il se sente en confiance et qu'il n'est pas le sentiment qu'il se trouve en présence d'un "guignol" qui vient lui vendre des boniments . Effectuer un forage est une opération onéreuse et doit être entreprise avec un maximum de chance pour le client, donc l'intervention du sourcier est capitale et la recherches des veines doit être réalisée avec le plus grand sérieux, toute la responsabilité repose sur les épaules du sourcier. J'explique donc la manière dont je vais pratiquer, puis je commence ma prospection. Bien souvent, lorsque je ne connais pas la nature du terrain sur lequel je vais travailler, je consulte la carte géologique de la région, ce qui me renseigne sur les possibilités hydrologiques du sous sol .Je sais donc si je vais être confronté à des argiles ou d'autres roches plus propices d'un point de vu aquifère. Je pars en général d'un angle du terrain, lorsque celui ci n'est pas trop grand, et je commence par faire un premier repérage à main nues, c'est à dire sans instruments, Je suis renseigné sur la présence de l'eau par un fléchissement de mes jambes ,je marque l'endroit de ce signal par un trait effectué du talon, et lorsque j'ai sondé toute la parcelle, je recommence avec les baguettes , ce qui me permet de vérifier mon premier 'ressenti' et d'apprécier plus justement l'importance et la largeur de la veine. En dernière phase j'utilise le pendule qui me donnera des indications sur la profondeur de l' eau, ainsi qu'une estimation du débit. En général deux ou trois endroits favorables sont identifiés, en accord avec le Propriétaire je marque un seul point qui sera celui ou l'entreprise réalisera l'ouvrage.
mercredi 5 février 2014
les instruments du sourcier
Bien que je puisse pratiquer sans instruments , je perçois l'approche d'une source par un fléchissement de mes jambes, cette technique reste éprouvante, donc j'emploie les "outils" traditionnels, pendules et baguettes qui sans inhiber totalement ma défaillance au contact de l'eau souterraine, apportent plus de confort à ma recherche. Voici les instruments que j'utilise .
Les baguettes en L : fabriquées en laiton
La baguette en bois : Conditionné dans du bois d'olivier
La baguette acier : Constituée de deux tiges en acier reliées par un sertissage cuivre et poignées en cuivre .
Le pendule fabriqué par mes soins avec une pierre de rivière polie.
le sourcier n'est pas un marchand de rêves
Les pages du web fourmillent de publicité des
sourciers et tous parlent de leurs
réussite mais jamais de leur échec .Pourtant je fait parti de cette grande
famille des personnes qui pratiquent la sourcellerie, mais avec la différence
que je ne suis pas un marchant de rêves.
Je suis bien placé pour affirmer que le risque 0 n'existe pas en matière de sourcellerie . Certains joignent une vidéo à leur
publicité , et bien sur c'est toujours une vidéo où l'eau est au rendez vous , dans
les 10mètres. A la vue des sédiments
remontés les travaux doivent se réaliser
sur une nappe et dans de telles conditions le conseil d'un sourcier n'est pas
nécessaire . Sur la nappe phréatique de la région de Nîmes , mes réussites sont
à 100% . De l'eau? le sourcier va vous en trouver à chaque
instant sur des terrains ou l'argile peut atteindre des épaisseurs incroyables de
l'ordre de plusieurs centaines de mètres, et bien que ses baguettes lui
aient indiqué la présence du précieux
liquide, pas une goutte ne remontera du trou de forage .La marne vous joue également ce même tour. personne ne
parle de prospection en milieu calcaire , où les avens , les failles d'une
largeur de deux à trois mètres vous
donnent toutes les caractéristiques de l'eau et lorsque le trépan tombe dans
ces vides , plus une miette de sédiment ne remonte à la surface car ils se
perdent au fin fond des crevasses . Alors il faudra remonter toutes les
barres , agrandir le forage au diamètre supérieur jusqu'à l'aven , ressortir
le trépan ,gainer se vide en pvc ou
acier et descendre à nouveau le premier trépan pour reprendre le forage là où
il avait été interrompu . Sans cette précaution , si eau il y a , elle se
perd dans ces gouffres quelquefois
véritable grotte .
C'est dans de telles conditions
que l'on voit le vrai sourcier : Ne pas prendre le vide pour de l'eau , ou en
tout cas savoir déterminer que , sous x de mètres de vide, l'eau se trouve là .
Je me suis souvent trouvé confronté à cette situation et j'ai pourtant la chance d'avoir des d'instruments qui se meuvent différemment sur
le vide .Quelquefois sur des veines d'un débit d'une vingtaine de m3 heure , la
sensation de l'eau primant sur celle du
vide , l'entreprise de forage c'est retrouvé dans le cas de figure décrit plus haut ,ce qui engage des frais
supplémentaires non négligeables pour le client . Nous devons , nous sourciers
par honnêteté, informer la personne qui
s'apprête à faire effectuer un forage sur nos indications , que la sourcellerie n'est pas une science
exacte , nous ne voyons pas l'eau sous terre , nous ne sommes pas Jésus Christ.
Nous n'avons pas un don venu du ciel Tout être humain possède cette sensibilité à l'état latent, simplement nous avons réveillé et affiné
la notre par un travail persévérant .La majorité des foreurs ne crois pas aux
sourciers , et pourtant ils ont besoin d'eux, bien que, comme nous, ils possèdent
ce "don" et j'ai quelquefois surpris certains en l'absence du client ,
tirer le pendule de leur poche pour vérifier si le point marqué est bon! Si la technique
était infaillible les entreprises de forage se passeraient des sourciers , et
comme me disait une foreur connu : S'il existait un sourcier qui ne se trompe
jamais , il serait avec moi dans le camion .
dimanche 2 février 2014
information aux clients
Bonjour Madame, Monsieur,
Qui êtes vous Monsieur le sourcier ?
Je suis une personne banalement normale qui, comme tout
être humain, perçoit inconsciemment les champs magnétiques terrestres.
Perpétuellement nous sommes assaillis et
baignons dans un univers d'ondes de toute nature, qu'elles viennent de
notre téléphone portable, notre télévision, de notre ampoule électrique ou bien
des profondeurs de la terre , ondes appelées telluriques et engendrées par des fractures souterraines. Par
un travail assidu j'ai affiné ma sensibilité, je l'ai orienté à discerner parmi ce
fourmillement d'ondes , uniquement celles provenant de l'ectromagnétisme de
l'eau. Je cite le professeur Rocard, physicien et père de Michel Rocard.........
(Les signaux ne sont perçus qu'au-dessus
d'une eau souterraine en mouvement, et plus précisément en filtration). Or,
l'eau qui filtre dans des milieux poreux, sous l'action d'une différence de
pression, fait naître des potentiels électrocinétiques, par un effet Quincke,
bien connu depuis 1850. Ces potentiels font circuler dans la terre des courants
électriques. .........).Mais bien des
pièges guettent notre sourcier ! malgré toute
son attention, sa baguette obéissant à quelques lutins malicieux logeant aux
tréfonds de notre planète , peut se jouer de lui .(sourire) Plus vraisemblablement, des ondes parasites sont susceptibles de passer au travers
de sa sélection mentale et provoquer des mouvements d'instruments ayant les
caractéristiques de l'eau, alors qu'il s'agit peut être d'un nœud de Hartmann
provenant de son fameux réseau ........(Dans les années 1935, alors qu'il est
encore étudiant en médecine à l'université de Heidelberg en Allemagne ,
celui qui allait devenir le Docteur Ernst Hartmann
émet l’hypothèse qu’un réseau quadrillé électromagnétique de courants dits telluriques
couvriraient l’ensemble de la surface terrestre.)....... Le calcul de la
profondeur ainsi que le dédit d'une source que le sourcier viendrait de
détecter, sont basés sur une technique qui consiste à compter soit des mètres
ou des litres d'eau à l'heure .Pour cela la concentration est primordiale et maximale , car
il s'agit d'un acte de pure radiesthésie mentale. Chaque sourcier à sa méthode mais
quelle qu'elle soit, il compte toujours quelque chose. Le risque
ZERO n'existe pas en matière de sourcellerie, Mon honnêteté se doit de vous en informer. j'effectue ma prospection en fonction de mes ressentis ,de ma sensibilité mais mes conclusions ne peuvent exclure un risque potentiel d'erreurs. Merci de m'avoir lu jusqu'au bout.
Mes doutes de sourcier (suite)
La sourcellerie est vielle comme le
monde, la bible dans son tout premier livre de l'exode mentionne Moïse, probablement premier
sourcier de l'humanité. (480 ans après ans la sortie du peuple juif
d'Egypte:
Le Seigneur
dit à Moïse : "Passe devant eux, emmène avec toi plusieurs des anciens
d'Israël, prends le bâton avec lequel tu as frappé le Nil, et va ! Moi, je
serai là, devant toi, sur le rocher du mont Horeb. Tu frapperas le rocher, il
en sortira de l'eau, et le peuple boira !"
Et Moïse fit
ainsi sous les yeux des anciens d'Israël."
Exode 17, 2-6
Tout au long des siècles l'histoire fait état
de sourciers célèbres comme AYmar
"Au XVII° siècle, dans le
Dauphiné, un riche paysan -Jacques Aymar-Vernay- est connu pour ses dons de
sourcier depuis qu'il est adolescent.
Un jour, en cherchant une source, une brusque secousse de sa baguette de coudrier lui indique un endroit où creuser. Horreur : on y découvre, enfermé dans un tonneau, le cadavre d'une femme étranglée, laquelle avait disparu depuis quatre mois".
Un jour, en cherchant une source, une brusque secousse de sa baguette de coudrier lui indique un endroit où creuser. Horreur : on y découvre, enfermé dans un tonneau, le cadavre d'une femme étranglée, laquelle avait disparu depuis quatre mois".
Ou plus prés de nous
l'Abbé Mermet fils du plus grand
sourcier alpin du XIX siècle qui à su développer cet art et acquis avec des
résultats spectaculaires une réputation mondiale. La théorie de Mermet est
basée sur l'hypothèse que tout les corps sans exception émettraient des
radiations .Le corps humain pénétrant dans ces
champs d'influences, est le siège de réactions nerveuses , sortes de courants ,
qui s'écoulent par les mains
" Pour lui tout corps à un rayon fondamental qui lui et propre , et dont
le sens de marche s'éloigne de l'objet (eau ou autres éléments ) En outre il aurait découvert un rayon qu'il
a baptisé mental, reliant l'objet au sourcier et à toutes autre personnes . Je
cite : "je
l'appelle mental parce que il vient directement de l'objet au cerveau". Nous sommes là dans
le domaine de la radiesthésie pure (
radius =rayon; esthésie = sensation) et si l'on en crois son ouvrage ,
remarquable il faut dire, ce praticien sans faillir, aurait découvert toutes
sortes de sources dans le monde entier , par le seul fait d'appliquer sa
méthode. .Nous sommes peut être là en
présence d'une personne exceptionnelle qui ne fonctionnait pas selon le commun
des sourciers , ce qui expliquerait ses réussites à 100% . Mais revenons à nos
sourciers modernes dont quelques uns, comme Michel Hennique , sourcier dans le
Var , disposant d'un potentiel dont disposent tout être humain et qui avec ses
baquettes , son intelligence, ses cartes géologiques, parvient à des résultats
importants, sans mettre en avant des
facultés plus proches de la voyance médiumniques, ou autres pratiques
ésotériques . Personne à ma connaissance ne voit l'eau sous terre.
.D'ailleurs le Professeur Rocard, physicien ,
père de Michel Rocard a étudié ce qu'il
appelle le signal du sourcier , ne nie pas la réalité du ressenti, mais
explique que notre sourcier ne ressent pas l'eau souterraine , donc ne peut
évaluer la profondeur et le débit de quelque chose qu'il n'a pas vraiment
trouvé .Voici quelques passage de son ouvrage. :
"
L'eau dormante (marais, étang) ne donne rien et l'eau qui coule (rivière,
canalisation étanche) ne donne rien non plus. Les signaux ne sont perçus qu'au-dessus d'une eau
souterraine en mouvement, et plus précisément en filtration.
« Or, l'eau qui filtre dans des milieux poreux, sous l'action d'une différence de pression, fait, naître des potentiels électrocinétiques, par un effet Quincke, bien connu depuis 1850. Ces potentiels font circuler dans la terre des courants électriques. En outre, dans nombre de cas, des phénomènes accessoires, liés à la présence de l'eau, provoquent dans le sol des différences de potentiel corrélatives souvent bien plus importantes.»
« Or, l'eau qui filtre dans des milieux poreux, sous l'action d'une différence de pression, fait, naître des potentiels électrocinétiques, par un effet Quincke, bien connu depuis 1850. Ces potentiels font circuler dans la terre des courants électriques. En outre, dans nombre de cas, des phénomènes accessoires, liés à la présence de l'eau, provoquent dans le sol des différences de potentiel corrélatives souvent bien plus importantes.»
De l'hypothèse à la preuve.
L'immense supériorité de l'équipe Rocard est d'être une
équipe d'expérimentateurs. Une explication possible était trouvée. Il fallait
l'éprouver. Toute une série d'expériences ne tardèrent pas à montrer que
c'était bien la bonne. Citons Rocard lui-même. «Est
Goela est une oasis dans laquelle, outre les puits indigènes, négligeables, une
vingtaine de puits artésiens font jaillir une eau trop abondante, qui, après
avoir irrigué la palmeraie, va se perdre dans un marais, la Sehka , une douzaine de
kilomètres plus au Sud. En prospectant l'oasis à pied, aucun puits artésien
n'est détecté, sauf un, débitant dans un bassin qui fuit dans le sable : voilà
à la fois un magnifique exemple d'échec de sourcier, et une preuve de
l'électrofiltration. Dans la palmeraie, la nappe phréatique, abondante, partout
très proche {2 m de profondeur), n'est en général pas détectée (en effet, l'eau
est immobile). Sur ce, un avion Nord 1500 nous permet de survoler la palmeraie puis
la Sehka à 30,
60, 100 in
d'altitude : de forts signaux sont obtenus. La variation du champ magnétique en
fonction du temps, qui était imperceptible à pied, devient., à la vitesse de
l'avion, parfaitement détectable.» "
Voici une autre confirmation
La masse métallique d'une
auto arrêtée produit dans le champ magnétique terrestre une perturbation
parfaitement mesurable au magnétomètre. Quelle sera la réaction du sourcier. On
a les premières perceptions à 2 ou 3
m , écrit Rocard, et, si l'on continue à marcher d'un pas
uniforme le long de la voiture, le temps d'hystérésis fait basculer la furcelle
au plus tard quelques décimètres après avoir laissé le masse magnétique du
moteur derrière soi.:. Finalement les voitures sont plus détectables que les
sources. Mais on peut aussi détecter les réfrigérateurs, les fourneaux de
cuisine, etc."
Donc nous pouvons conclure que la réaction de la baquette ,
si elle est réelle, peut tourner sur n'importe quoi à partir du moment ou ce
"n'importe quoi 'induit un champs magnétique. Seul l'esprit , orientation mentale, peut amener à la
sélection et comme dit l'abbé Mermet : "nous sommes libre d'ouvrir
ou de fermer notre porte à qui bon nous semble" .
ce qu'il faut savoir .
Beaucoup de personnes sont intriguées par le mouvement des
baguettes qu'elles soient en y ou en l . Suivant le professeur Rocard le
sourcier réagit à une anomalie dans le champs magnétique terrestre, qui se
manifeste part une perte du tonus musculaire. Voila peut être la raison pour
laquelle mes jambes fléchissent au point de tomber lorsque je passe au dessus
d'une fracture qui coupe l'homogénéité de la couche géologique du terrain sur
lequel je prospecte,bien sur une mise en condition est nécessaire. De
nombreuses personnes ont une réaction au dessus d'une zone sourcière, surtout
avec les baguettes en l , mais elles sont incapables de dire s'il s'agit d'eau
, d'air , d'argile ou autre. D'onc on peut en conclure que la recherche est
purement physique, mais des réponses claires ne vous seront données que si vous
y associez votre mental. C'est une activité de tout les jours. Il est très
important de travailler conjointement avec un sourcier expérimenté dont les
recherches seront forées, ce qui vous permettra de vérifier vos"
ressentis", vos conclusions etc. . Attention! certaines personnes ont les
mêmes sensations sur les avens, fractures rocheuses, l'eau. J'ai cette chance
d'avoir des mouvements d'instruments bien différenciés sur l'eau et le vide.
Une grande partie des erreurs, des forages sec viennent de là. les erreurs d'appréciations de profondeurs
sont plus fréquentes, mais en général le client encouragé par l'entrepreneur de
forage qui à "senti" l'eau en fonction des sédiments remontés par la
foreuse, poursuit les travaux et quelques mètres après l'estimation du sourcier
la récompense est là. Il est préférable de dire : "je crois que l'eau se
situe à telle profondeur", plutôt que d'être affirmatif. J'ai toujours
fait preuve d'une grande humilité ,de sincérité ,aussi je n'ai jamais eu de
problèmes avec les personnes ayant effectué des travaux de forage suite à mes
indications.
exemple d'échec
la semaine dernières je fus appelé sur
un forage qui c’est révélé sec sur 140 mètres après que le
trépan eu traversé de nombreuses couches d’argiles bariolées. Avant de me
rendre chez le propriétaire je consultais la carte géologique de la région et
je constatais que la parcelle se situait sur une zone géologique particulièrement difficile
car très fracturée et friable, terrain qui s’éboule sur le marteau, donc risque
de blocage de l’outil et difficultés de le récupérer. Lorsque j’arrive sur les
lieux l’entrepreneur de forage m’explique ses déboires et me demande s’il
existe une zone stable traversée par une veine qu’il pourrait percer sans
rencontrer les problèmes du premier forage .Après une demi heure de prospection
j’avouais que il était impossible de trouver un endroit ou le sous sol ne soit
pas bouleversé, mais je marquais un emplacement que l’entrepreneur, en accord
avec le propriétaire décide de forer. Le matériel est transporté au point
indiqué, après les réglages de la machine les travaux commencent. Aussitôt pas
de surprise on retrouve le même type de sol argiles bariolées puis calcaire
encore des sédiments multicolores, et la le trépan semble traverser une zone
plus franche plus
dure, nous sommes à 40
mètres . L’équipe semble satisfaite mais comme il
commence à faire tard, la poursuite des travaux et remise au lendemain .Ce
forage me tenant a cœur le lendemain je retourne sur les lieux dans le courant
de l’après midi et quelle ne fut pas ma déception de constater que l’équipe
semblait être en être empêtrée dans de sérieuses difficultés .Effectivement le
marteau ayant rencontré une sorte d’aven se coinça, juste avant de pénétrer
dans une zone très humide , prémices de l’eau que j’avais senti .Il fallu une
journée a l’entrepreneur pour sortir son matériel du trou de forage on imagine
son angoisse lorsqu’on sait qu'un marteau coûte la bagatelle de7000 ou 8000
euros à lui seul, sans compter les barres qui permettent de descendre le trépan
et que l’on rajoute chaque trois mètres de profondeur .enfin le forage s’arrêta
la car pour continuer les travaux la technique à mettre en œuvre était beaucoup
trop onéreuse pour le propriétaire .
Client,
foreur, sourcier, tout le monde se sent frustré. Voila un type d’échec qui ne
m’est pas imputable, je reste persuadé que l’eau était abondante dans les 90 Mètres mais
la nature en a décidé autrement et a remporté la baille, protégeant
son trésor inestimable. C’est bien ainsi, l’homme ce prédateur de la planète ne
peut pas toujours gagner
le pouvoir de la baguette
Est
ce le bois dans lequel est conditionner la baguette qui donne le pouvoir au
sourcier ? Et bien non! Alors pourquoi encenser le coudrier ou noisetier en lui
attribuant des pouvoirs magiques? tout simplement parce que ce bois est souple
et se déforme facilement dans les mains de l'opérateur, lorsque celui ci
rencontre une veine d'eau souterraine à laquelle il réagit . Seule la
sensibilité de la personne actionne la fourcelle,elle peut être fabriquée dans
n'importe quelle essence , l'important est la prise en main ,les poignés
doivent être tournés vers l'extérieur (voir photo) et tenue en position
instable . Pour ma part j'utilise du bois d'olivier, il reste souple
longtemps et l'instrument se conserve plusieurs années, cependant je
prospecte avec la baguette faite de deux tiges en acier reliées à leur extrémité
par un sertissage, elles sont moins éprouvantes lorsqu'elles tournent vers le
haut ou le bas..... Il en est de même pour le pendule, toute masse suspendue au
bout d'une ficelle ou d'une chaînette fait office de pendule , ce sont les
vibrations internes du praticien qui provoquent les girations .J'utilise les
pendules de ma fabrication ,car l'important est de se sentir en osmose avec son
instrument, une intimité se crée il devient un ami à qui vous accordez toute
votre confiance.
sourcier n'est pas sorcier
Depuis maintenant une quinzaine d'années je pratique la
sourcellerie, appelée jadis, rabdomancie ou l'art divinatoire de la baguette.
Certains ouvrages du XV, XVI siècles, préconisaient de couper le bois servant à
confectionner la "fourcelle", selon un rite immuable empreint de
mystères et d'incantations. Je cite : "Dès le moment où le soleil apparaît
à l'horizon vous prendrez, dans un but divinatoire, de la main, gauche une
baguette de noisetier et la couperez de la droite en trois coups, disant : je
te ramasse au nom d'Eloïm, Mitraton et Symphoras, afin que tu aies la vertu de
la verge de Moïse et de Jacob pour découvrir tout ce que je voudrais savoir...."En
1518, Luther soupçonnait la baguette de servir à un échange avec le Diable et
en condamnait l'usage. A notre époque, nos esprits plus rationnels, nous ont
appris que sans le sourcier et sa sensibilité, les instruments ne sont que des
tiges de fer, de bois ou des "breloques" pendues au bout d'une
chaîne, qui n'ont aucun pouvoir particulier, ce sont des amplificateurs des
vibrations internes de l'opérateur. Le professeur Yves Rocard physicien, père
de Michel Rocard, qui a étudié ce qu'il appelle le signal du sourcier, dit
:" Le sourcier est actionné par une anomalie du champ magnétique
terrestre, qui a la plupart du temps, a un rapport avec
l'eau. "Effectivement une eau circulant sous terre, glissant contre les
parois d'une roche, induit un champ magnétique qu'une personne réceptive capte
à la verticale du cheminement de cette eau. Les réactions physiologiques et
inconscientes qui s'en suivent actionnent pendules et baguettes. La France
a connu des sourciers célèbres dont le plus éminent fut l'Abbé Mermet, qui
vécut dans les années 20 et créa une méthode qui porte son nom. Pour ce maître
de la sourcellerie et de la radiesthésie, si l'on peut dissocier les deux
pratiques, "tous les corps émettent des ondulations ou radiations et un
cours d'eau souterrain est longé de sept lignes magnétiques parallèles de part
et d'autre du courant." Cette théorie est effectivement vérifiable par un
praticien chevronné. J'ai eu ma première "révélation" à l'occasion
d'un essai avec les tiges en L d'un sourcier reconnu. Mais depuis ce premier
"ressenti" que d'eau a coulé si je puis dire ! J'ai du tout
apprendre, cette force qui était en moi à l'état lattent je devais la nourrir
de mes efforts, de mon travail, afin qu'elle grandisse et produise ses fruits.
J'ai travaillé sur toutes sortes de terrains, des garrigues à la plaine. J'ai
pu observer que mes instruments se mouvaient différemment sur les sols
caverneux, les veines (eau circulant entre deux roches) ou les nappes
phréatiques. Est-ce notre cerveau qui perçoit, analyse et nous transmet la
réponse par divers mouvements du pendule :"giration à droite ,
giration à gauche, soubresaut ou bien est-ce les "émanations" émises par la
nature des sols géologiquement dissemblable
, qui ont une action directe sur nos instruments? Il existe pour moi deux types
de radiesthésie : la radiesthésie physique, qui meut nos instruments et la
radiesthésie mentale qui interprète. Cela est particulièrement vrai en ce
qui concerne l'évaluation de la profondeur ou le débit d'une source. Il existe
plusieurs techniques qui sont les dérivés d'une seule et même méthode. En fait,
le sourcier s'oriente mentalement soit sur la profondeur, soit sur le débit
d'une source. Prenons exemple de l'évaluation de la profondeur suivant ma façon
de procéder : je me place au centre de la veine pendule en main, je me
concentre en me disant "à quelle
profondeur coule cette eau que je viens de détecter ? " A partir de ce
moment j'oublie l'environnement j'ai la tête sous terre comme j'aime le dire en
plaisantant. Aussitôt mon pendule se met en mouvement et je compte de 5 mètres en 5 mètres . Lorsque
j'atteins la profondeur où coule la veine, mon pendule stoppe net. Il s'agit là
d'un acte de radiesthésie ou seul le mental intervient, il en est de même pour
la recherche sur plan, que je pratique également. Certains individus ont une
prédisposition plus accentuée que d'autres pour les pratiques ésotériques mais
quelles que soient nos facultés, seul le travail nous fait progresser. Le coût
d'un forage représentant un investissement important, il faut être sûr de ses
résultats avant d'engager une personne, qui vous fera confiance parce que vous
êtes ou vous vous dites sourcier, à faire "un trou" quelquefois de 150 mètres de
profondeur. Pour la pratique de la sourcellerie une grande humilité est
requise, chaque nouvelle recherche est un nouveau défit, une remise en cause de
soi même, c'est une merveilleuse aventure faite de joie, ou de déception, si
les résultats ne sont pas ceux escomptés. Mais lorsque l'eau est au
rendez-vous, quelle satisfaction et quel bonheur ! ...
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